Delcourt - Le Okamoto Tour

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 02/04/2022

Tags : manga darkness elfen lied brynhildr delcourt okamoto

Deux œuvres d'Okamoto que nous allons voir ensemble.

Brynhildr in the Darkness T17 & T18 – 7,5/10


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Clap de fin pour la saga Brynhildr in the Darkness car Okamoto sait quand une série ne doit pas trop déborder. Non pas que la qualité n’est pas au rendez-vous dans Brynhildr in the Darkness mais que dans certains cas, une série peut faire l’erreur de traîner en longueur et par lasser. C’est un phénomène que l’on trouve dans toute production et Brynhildr in the Darkness y échappe avec ces deux derniers tomes qui surviennent aux tome 17 et 18.
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Pour rappel, on avait du lourd en perspective et Murakami est comme d’habitude au centre des attentions de toutes les jeunes femmes de la série qu’elles soient gentilles ou méchantes ! Dans ces tomes, on a les dernières révélations et une opération coup de poing des magiciennes pour aider notre lycéen et accessoirement sauver le monde. Tout ce qui se passe dans le centre est haletant et on est dans le suspense jusqu’au bout. Les dernières batailles sont un peu too much mais elles ont le mérite d’offrir un final spectaculaire. De plus, jusqu’au bout, Okamoto produit un travail visuel rigoureux qui met en avant le mouvement et les émotions de ses personnages. Ces tomes sont réussis car on aimerait encore suivre Murakami et les magiciennes. C’est bien la preuve d’un final réussi !

 

No Control - Perfect édition – 4/10


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On continue notre « Okamoto Tour » avec No Control - Perfect édition. Certes, Elfen Lied est une production bien connue de l’auteur mais il a également fait d’autres mangas comme celui-ci. A la base, il voulait en faire une sorte de spin off dans l’univers d’Elfen Lied mais finalement, c’est une œuvre à part.

On y découvre la belle, polie et bien élevée Subaru. Elle a un parfait contrôle d’elle-même bien qu’elle en pince secrètement (à peine) sur son ami d’enfance Saito. Mais au fil des années, les deux jeunes lycéens semblent être bien loin d’être aussi proche que l’on pourrait l’espérer et Subaru va même snober le jeune Saito qui a trimé pour avoir une bourse et faire ses études. Saito fait un deal avec le dieu de la contrepartie qui lui donne un passage à la chambre de Saito via un placard magique dans la chambre du héros. Mais… Il y a aussi un prix à payer car le dieu de la contrepartie n’a pas eu son nom au pif et Subaru a des moments où elle perd tout son contrôle de soi et elle veut sauter sur le héros en permanence.

Loin de faire ça dans la discrétion et le côté humoristique, No Control - Perfect édition est dans le manga érotique. Subaru passe son temps à rincer le sol, sa culotte et la cuisse de Saito qui fait ce qu’il peut pour contenir les assauts de Subaru. Frotti frotta, masturbation et autre situation de la sorte auront lieu dans le manga. Je ne suis pas le meilleur public pour ce genre d’histoire car des histoires d’esprit qui rend les lycéennes perverses avec moults plans sur les culottes ou sur des corps dénudées, ce n’est pas clairement pas mon délire.

Visuellement, le manga n’est pas mal fichu mais l’histoire me dérange de par son principe. Dans le déroulement toutefois, Saito n’est pas un lycéen trop pervers et il a un côté digne qui contiendra l’histoire pour ne pas virer dans la pornographie mais je préfère Okamoto dans d’autre genre d’histoire