7.5/10Blue Dragon - la série

/ Critique - écrit par Mandark, le 09/03/2010
Notre verdict : 7.5/10 - Sans l'ombre d'un doute (Fiche technique)

Tags : dragon blue saison shu ombre nene dvd

Contenant les 11 premiers épisodes d'une série qui en compte 51, Blue Dragon: coffret 1 est une excellente surprise, à consommer sans modération pour oublier tous ses soucis.

Hyper sympathique !

C’est d’emblée ce qui vient à l’esprit après la vision des premiers épisodes de Blue Dragon, le shonen animé inspiré du RPG éponyme de Mistwalker édité sur Xboite 360 en 2007 chez nous et qui vit son univers précédemment adapté en manga avec Blue Dra­gon : RalΏGrad .

L’histoire raconte qu’il y a bien longtemps les forces de la lumière et des ténèbres s’affrontèrent jusqu’à ce que 7 chevaliers de la lumière anéantissent les forces obscures et scellent à jamais le pouvoir de l’ombre. Cependant, caché dans la conscience des êtres humains, ce dernier survécut année après années, génération après génération. Et aujourd’hui il ressurgit sous la forme de créatures extraordinaires vivant littéralement « dans l’ombre » de certains élus.

Des persos typiques mais attachants
Des persos typiques mais attachants
C’est ainsi que le jeune Shu, un gamin d’une dizaine d’années dont le rêve est de devenir un maître d’armes, va découvrir que son ombre est une puissante invocation qu’il va devoir apprendre à contrôler au long d’une quête visant à détruire le sinistre Nene, despote à la tête d’un royaume technologiquement très avancé appelé Guran, et faire du coup faire triompher le bien.

Blue Dragon est à la base le fruit du travail commun de Sakaguchi Hironobu – Uematsu Nobuo – Toriyama Akira, et dès le début de l’histoire on retrouve les particularités propres à ces 3 grands noms du jeu vidéo et du manga. Ainsi la structure du scénario évoque irrésistiblement la quête dans le plus pur sens « RPG nippon » du terme, la musique renvoie en permanence tous les joueurs de Final Fantasy (jusqu’au X) vers leurs souvenirs et le design des protagonistes « avec plein de Toriyama dedans » rappelle bien évidemment non seulement DBZ mais surtout la série mythique des Dragon Quest. Et l’alchimie fonctionne du tonnerre ! Rappelant un peu l’union sacrée qui concourut il y a 15 ans à la création de Chrono Trigger (Sakaguchi/Horii à la production, Uematsu/Mitsuda à la bande son et Toriyama au chara design), Blue Dragon embarque vite fait bien fait et sans aucun temps mort le spectateur au long d’épisodes bien rythmés, toujours drôles, souvent intenses et qu’on enchaine les uns derrière les autres sans voir le temps passer. Ceci grâce à un scénario qui, si il n’a rien d’exceptionnel dans le fond, se suit avec d’autant plus de plaisir que les personnages de l’histoire se révèlent tout de suite attachants, bien écrits et interprétés avec conviction, ce qui a pour heureuse conséquence qu’on les adopte tous immédiatement, qu’ils soient gentils ou méchants, et qu’on a envie de savoir quelle sera la suite de leurs aventures.

Majestueux et indomptable
Majestueux et indomptable
Se situant techniquement dans une très bonne moyenne grâce à la réalisation soignée du Studio Pierrot (Bleach, Naruto), Blue Dragon est un shonen de qualité qui n’a d’autre ambition que de divertir avec beaucoup de savoir faire, une bonne histoire, de bons personnages, et ce de la façon la plus fraiche possible. Aussi si vous cherchez l’aventure et les rebondissements menés tambour battant par une vraie équipe de conteurs à l’aise comme des poissons dans l’eau dès lors qu’il s’agit d’embarquer son public vers un voyage trépidant et palpitant sans pour autant se prendre trop au sérieux, jetez-vous sur Blue Dragon. C’est aussi jouissif que de jouer à un bon vieux RPG de la Super Famicom !