7.5/10Cesare T.4

/ Critique - écrit par OuRs256, le 17/08/2013
Notre verdict : 7.5/10 - Manufacture en péril (Fiche technique)

Tags : cesare soryo fuyumi manga borgia poche seinen

Angelo, qui s’est vu confier la supervision du chantier de la manufacture, promet innocemment à Cesare de lui rapporter tout ce qui touchera à l’avancée des travaux. Ayant eu vent de ce pacte, Miguel conseille au jeune Florentin de ne pas accorder aveuglément sa confiance à son camarade espagnol. C’est alors qu’un autre personnage approche Cesare : Niccolò Machiavel, agent à la solde de Lorenzo de Médicis. Lorsque l’espion lui confie que l’état de santé de son employeur est des plus préoccupants, le jeune Borgia prend conscience de la nécessité de réconcilier les Médicis et Raffaele Riario avant que Florence ne montre des signes de faiblesse. Tout en prenant soin de s’assurer de l’identité de tous les membres de la Fiorentina, il met en place un nouveau plan…

Cesare T.4
Cesare... combattant croisé ?Manigances, complot et trahisons sont à nouveau au cœur de Cesare dans ce quatrième opus. En effet, alors que l’on pensait que tout fonctionnait dans le plan de Cesare Borgia, un groupe vient mettre le feu à la manufacture. Par chance, Angelo se trouvait sur place et a réussi à limiter les dégâts. Tout ce que ce dernier a vu semble accuser les Dominicains seulement voila, Cesare n’est pas dupe et se rend compte qu’ils n’ont aucun intérêt à saboter le projet. Cette théorie est renforcée par Machiavel, qui se trouve en infiltration chez les Dominicains, qui dit n’avoir eu vent d’aucune conspiration. Ce qui m’étonne le plus dans Cesare, c’est cette étonnante naïveté qu’Angelo semble traîner. Alors qu’il côtoie Cesare depuis quelques temps et malgré les avertissements de Miguel, il continue à vouer une confiance aveugle au Borgia. Cependant, c’est en train de changer et même s’il n’ose pas encore répondre, Angelo se pose de plus en plus de questions. « Est-ce qu’il faut vraiment faire confiance à Cesare ? Est-ce qu’il n’est pas juste en train de me manipuler ? » Par ce questionnement, Fuyumi Soryo fait évoluer son personnage même s’il reste assez faible si on le compare au reste des forces en présence. La fin du volume se veut un peu plus légère et nous montre un Cesare ignorant (pour une fois) puisqu’il ne sait pas du tout comment se comporter avec le peuple. Lors de la fête, on se rend qu’il ne connaît pas les coutumes d’un monde où il n’a jamais vécu en fait.

L’intrigue de Cesare gagne encore en complexité et les nombreuses manigances des uns et des autres n’ont qu’un seul but, obtenir du pouvoir. Il faudra donc un sens inné de la tromperie pour pouvoir y survivre…