6/10Dico Manga

/ Critique - écrit par juro, le 01/04/2008
Notre verdict : 6/10 - Mangaclopédique (Fiche technique)

Tags : manga dico finet mangas dessinee japonaise nicolas

La quantité innombrable de parutions manga chez les éditeurs français devaient forcément subitr le passage obligé de la compilation en dictionnaire. Comme il existe un dictionnaire pour tout domaine reconnu, le manga est déjà entré dans le cercle de la pop culture par le biais de plusieurs ouvrages de ce genre. Que peut donc apporter le Dico Manga des Editions Fleurus sorti il y a peu sous la direction de Nicolas Finet ?

Des fiches, des découvertes, des défintions à n'en plus finir et plusieurs articles sur le Japon... En veux-tu, en voilà. Avec 1500 entrées, le Dico Manga ne se fait pas prier pour nous proposer un gigantesque tour d'horizon du monde de l'édition française de manga. Et unqiuement manga. Oublié les manhwas, disparu les manhuas, aux oubliettes les manfra... Un mal pour un bien car en concentrant leurs efforts sur la partie nippone de la bande dessinée d'Extrême-Orient, la tâche de travail représentait une grande part du lectorat (et le plus intéressant proportionnellement au nombre de titres). En grande partie, le Dico Manga nous offre un condensé des fiches sur les titres sortis en France parmi les premiers (Akira...) jusqu'aux plus récents (Death Note...). Les fiches ressemblent à un court article Krinein dépourvu de sens critique (tout bêtement à la manière d'un dico) mais fourmilliant de détails donné par des spécialistes en la matière. Pour autant, si elles représentent 80% de l'ouvrage, n'importe quelle fiche n'apporte pas grand-chose au schilmblick car on en apprend presque autant en consultant le site de l'éditeur. Seules les dernières lignes apportent véritablement un petit plus avec la citation du magazine de prépublication et une définition souvent élaborée du style du manga.

Le plus intéressant réside sans doute dans la présentation des auteurs et de leurs travaux. Complètes et bien écrites, elles permettent d'offrir au livre un point de vue intéressant sur le monde de l'édition nippon et son évolution à travers les époques. Pour le reste, Fleurus bnous sert presque du classique avec quelques reportages sur le monde de l'édition et le Japon en général. Quelques lourdes défitnions bâteaux (aïkido, manga, ninja) viennent plomber le Dico Manga. Quel amateur de manga s'amuserait à lire ces définitions ? Car bien évidemment, l'opus s'inscrit dans le but de râtisser larger auprès du public mais le peu de succès de ces prédécesseurs en la matière et son ton trop didactique peuvent laisser sceptique sur le public visé.

A réserver à ceux qui aurait manqué un manga ou qui ne disposerait plus de connexion à Internet car Le Dico Manga n'apporte pas un pavé dans la mare. L'équipe de Nicolas Finet a réalisé un beau travail de compilation mais auquel il est difficile de trouver un sens diamétralement différent que celui d'un dictionnaire. Informatif mais peu passionnant à lire.