Les Doki-Doki du mois d’octobre 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 26/11/2014

Le mois en deux mots trois mouvements : Des animaux, une fugue, des mafieux, des arbres et une grande ville.

Les Doki-Doki du mois d’octobre 2014

Cœurs à Cœurs 7 : Alors que l’on sait tous que Cœurs à cœurs est une série en huit tomes, on se fait un peu avoir en lisant ce septième opus qui est en réalité la fin de l’histoire principale ! Je n’en dirais donc pas beaucoup puisqu’un article complet viendra parler de la série complète sous peu ! Pour rassurer les lecteurs, la fin est à l’image de la série, belle, douce et un peu coquine. Mayu Minase met un point final à toutes les interrogations lancées lors des différents tomes et le destin de chacun des lycéens que l’on a suivi semble suivre son cours. Détail complètement inutile : le dernier chapitre permet de dire enfin la fameuse phrase : « Ah !!! Mais c’est le titre !! ».   

Husk of Eden 1 : Dans Husk of Eden, l’auteur tente un concept particulièrement intéressant, celui d’un titre où le personnage principal change en permanence. Ainsi, chaque volume devrait s’organiser en mini-arcs qui suivront l’évolution d’un personnage du même bataillon et dans le même concept : défendre la Ziggurat (non, ce n’est pas ce que vous pensez !), sorte de citadelle sacrée, érigée (je vous ai dit que non !) au milieu des ruines de l’ancienne capitale mondiale. Pour l’instant, je dois avouer que ça fonctionne particulièrement bien et que le lecteur est amené à créer ses repaires dans l’entourage direct du héros de chaque arc et aussi dans le contexte (que l’on nous martèle sans cesse, chose qui aurait pu être un peu plus subtile). Le monde créé semble assez impitoyable et c’est logique, la guerre ne fait de cadeaux à personne et encore moins à ceux qui combattent. Pour le moment, on ne sait absolument rien sur cette Ziggurat (mais vous allez arrêter avec votre esprit mal tourné ?!) ni sur les raisons qu’ont les rebelles de l’attaquer même si on se doute qu’ils attaquent ce qu’elle représente vis-à-vis d’un gouvernement mondial qu’ils rejettent. Très bonne surprise, Husk of Eden est une belle trouvaille de l’éditeur et promet une narration intéressante pour la suite !

Uwagaki 1 : Attention, série complètement aléatoire mais ô combien délirante ! Dans Uwagaki, le jeune Ajio est fou amoureux de Chiaki, une de ses camarades de classe. Manque de chance pour lui, elle a déjà un petit ami. Alors qu’ils sont collés, le professeur Yamada leur propose une petite expérience : il va cloner Chiaki et effacer les souvenirs de son petit ami pour qu’Ajio puisse tenter de la séduire. Le problème pour Chiaki : si, à l’issue de l’expérience, les sentiments qu’elle a pour son petit ami sont moins forts que ceux que son clone a pour Ajio, elle sera purement et simplement effacée au profit de son clone ! Je vous avais prévenu, c’est complètement frappé comme scénario mais c’est précisément pour ça que ça me plaît. Doki-Doki a encore trouvé une petite série sympathique (c’est terminé en quatre tomes au Japon) avec une bonne dose d’humour et des personnages super attachants. Quand on voit Ajio, on se dit qu’il y a quand même du boulot avant qu’il ne puisse séduire Koaki (nom donné au clone de Chiaki). Même si le titre ne cherche pas vraiment à éviter les classiques de la comédie romantique en milieu scolaire (il y a le passage au parc d’attractions, les rumeurs qui viennent des camarades de classe…), l’auteur s’en moque un peu. Il fait même un petit gag en quatre cases avec une scène vue et revue mais je ne vous dit pas laquelle, vous irez jeter un œil vous-même !

Zelphy 3 : Le troisième (et dernier pour l’instant) tome de Zelphy est arrivé et une fois de plus, Etorouji Shiono se fait plaisir sur les noms complètement imprononçables. En fait, à part « Zelpy », on a l’impression que c’est un peu la fête du slip (accents oubliés au fond d’un volcan) : Lysja, Stgla, Ragelasja, Igza Olgliadzi… Mis à part ça, nos héros se rendent sur une planète habitée par des taupes et un mystérieux monstre qui les terrorise. C’est à la voix de Zelphy que tous devront leur salut. C’est joli, certes, mais on s’attendait quand même à quelque chose d’un peu plus impressionnant, surtout après la démonstration de force fulgurante de l’androïde en début de tome. J’ai toujours autant de mal à voir la direction que l’auteur veut donner à son œuvre et il faut avouer que pour le moment, ce n’est toujours pas terrible… à tous les niveaux et ce n’est pas le rythme de parution bi-annuel qui va l’aider. C’est un peu dommage quand on connaît le talent de l’auteur…