Les Glénat du mois de février 2015

/ Critique - écrit par OuRs256, le 11/04/2015

Tags : manga glenat ball dragon nouvelle comics japon

Le mois en deux mots trois mouvements : voleuse / royal canin / alcool / bâtonnets chocolatés / bewbs

Les Glénat du mois de février 2015

Kamikaze Kaito Jeanne 4 : Arina Tanemura est douée quand il s’agit de réutiliser la même recette encore et encore. On le voit clairement dans sa façon d’utiliser l’identité cachée de Jeanne (qui, entre nous, est un véritable secret de polichinelle). Cette fois-ci, c’est un inconnu qui l’avait surpris dans la rue qui la découvre et va, bien évidemment se retrouver dans sa vie et en tant que professeur principal de sa classe. Est-ce que ça va rendre son boulot plus difficile pour autant ? Pas vraiment. En fait, depuis le début, Jeanne se met des bâtons dans les roues toute seule en s’empêchant de faire tout et n’importe quoi. Ses hésitations sont constantes et on ne sent pas vraiment d’évolution chez la jeune fille depuis le premier volume. Passé la moitié de la série, on aurait quand même voir quelque chose de différent. 

Le Paradis des chiens 2 : Deuxième volume du Paradis des Chiens et je persiste et signe. Ce manga est véritablement difficile quand on aime vraiment le meilleur ami de l’homme. Il s’en dégage un pathos assez hallucinant et le dessin ultra-mignon des toutous ne viendra pas arranger l’affaire. Il y a quand même un chien qui meurt à chaque chapitre, ce qui me laisse dubitatif vis à vis du public cible. Un enfant peut-il vraiment lire ce titre pour surmonter le décès de l’un de ses animaux de compagnie ? Difficile à dire. En tout cas, Sayuri Tatsuyama sait appuyer là où ça fait mal et ce n’est pas après avoir lu ce deuxième tome que vous la contredirez !

Les Gouttes de Dieu 35 : Avant d’entamer l’un des derniers duels de la série, les auteurs nous font revenir un peu en arrière puisque Shizuku et Miyabi vont devoir retourner au restaurant Ma Famille pour lui porter secours. En effet, il est en compétition avec un autre établissement aux pratiques déloyales et leur seule chance de survie est de gagner un concours où Issei fait partie du jury… La recette de Tadashi Agi et Shu Okimoto est toujours la même depuis quelques volumes mais elle fonctionne toujours aussi bien. Ces passages de respiration entre les différentes épreuves sont bien dosées et possèdent ce qu’il faut d’intrigue et de mystère pour tenir le lecteur en haleine en attendant la suite. Alors oui, on est tous impatients de lire la prochaine confrontation entre Shizuku et Tomine mais disons que le petit concours est justement l’occasion de jauger de leurs aptitudes à chacun dans un contexte un peu moins officiel. Sur ces belles paroles, je vais m’ouvrir un petit rouge moi !

Les Glénat du mois de février 2015

Mikado Boy 2 : Un peu malgré lui, Hide est devenue le Mikado Boy troisième du nom et entame sa formation d’espion au service de l’empereur. Sa mission ? Résoudre les crimes qui ont lieu dans la capitale… Evidemment, quand ça parle d’espionnage, il est presque logique de voir apparaître des anglais et c’est justement le professeur de langue qui va être pris pour cible. Même si M. Smith paraît gentil en façade, est-ce qu’il l’est vraiment à l’intérieur ? Un peu dans le sillage du premier, ce deuxième tome de Mikado Boy ne va pas redéfinir le genre mais a le mérite de se lire assez rapidement maintenant qu’on est rentré dans le vif du sujet. Sachant que la série est seulement en 4 tomes, il sera difficile de vraiment développer une trame de fond mais il semblerait que les petites missions suffisent à l’auteure. Pourquoi pas même si on se doute que le tout restera un peu court. 

Minimum 5 : Après les événements qui ont conduit Catherine au silence, les relations entre Haru et Ito se dégradent peu à peu. Evidemment, l’attitude d’Ito envers son amie actrice ne vont pas arranger les choses… Si je devais ne retenir qu’une chose de ce cinquième tome de Minimum, c’est que l’auteure veut faire comprendre à ses lecteurs qu’on ne peut pas vraiment contrôler les humeurs d’une femme comme en témoignent les nombreux changements de taille d’Haru en l’espace de quelques chapitres. Elle passe très rapidement de petite à grande dans des situations qui ne paraissent pourtant pas très enthousiasmante. La jeune fille apparaît comme capricieuse et de moins en moins arrangeante. Heureusement, la dernière scène laisse penser que la situation va vite être réglée et qu’Ito va pouvoir se consacrer à elle complètement (si elle se décide à accepter ses sentiments pour lui, bien évidemment). Je serais donc tenté de dire… à suivre !