Les Komikku du mois de mai 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 27/05/2014

Tags : manga editeur komikku mois editions sakamoto japon

Le mois en deux mots trois mouvements : de la chirurgie et des félins !

Les Komikku du mois de mai 2014
La Main d’Horus 1
 : « WOW », probablement la première impression d’un bon nombre de lecteurs qui parcourraient ce premier volume de La Main d’Horus tant le graphisme est impressionnant. Sans avoir commencé la lecture, on se rend compte que Tatsuya Seki possède un coup de crayon singulier. Pour ceux qui auraient besoin d’un léger background, il faut savoir qu’Horus est un dieu égyptien à tête de faucon qui était célèbre pour ses pouvoirs de guérison, pouvoirs que semblent avoir trouvé refuge dans les mains de Jûzaburô Kujô (potentiellement un descendant de Jôtaro Kujô, huhu). Son nom, à la fois complexe et intrigant, n’enlève rien à son caractère : prétentieux, séducteur et arrogant ; ou encore à ses capacités de chirurgien qui font de lui le meilleur élément de l’hôpital Ôedo. On comprend donc un peu mieux l’accroche de komikku invoquant le célèbre docteur House, médecine de génie au caractère acariâtre… Jûzaburô va d’ailleurs se retrouver confronté à de nombreux cas tous plus difficiles les uns que les autres et c’est avec un esprit très shônen qu’il va s’attaquer à chacun de ses nouveaux patients. C’est d’ailleurs l’un des éléments les plus étonnants de ce seinen puisque l’auteur n’hésite pas à utiliser de nombreuses valeurs clés d’un genre qui n’est pas le sien pour renforcer une atmosphère pesante, notamment dans les sales d’opération. Cette série terminée en trois tomes s’annoncent donc terriblement excitante et sur Krinein, on a vraiment hâte de lire la suite.

 

Les Komikku du mois de mai 2014
Oh My Cats!
: Il y a des fois, je me demande si les éditions komikku ne sont pas dirigés par des chats mutants qui auraient décidé d’envahir le monde… Ah non, ça, ce n’est que dans mes cauchemars… Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que les félins ont la côte chez l’éditeur puisqu’après Yanaka - Histoires de chats, voici venir Oh My Cats!, une habile traduction d’Oneko-sama. Alors que dans des titres comme Chii et Yanaka, le héros/narrateur est un chat, c’est l’auteure elle-même qui raconte ses expériences en tant que maîtresse de deux chats aux caractères bien trempés. Alors oui, pour tous ceux que les chats laissent complètement indifférents (votre serviteur y compris), ce oneshot n’aura grand intérêt. Cependant, difficile de ne pas réaliser l’amour fou que porte l’auteur à ses deux félins et même à leur espèce en règle générale. Plus que des tranches de vie, j’ai eu l’impression de lire une sorte de compte rendu presque obsessionnel de la vie d’une maîtresse et ses deux chats. Les deux animaux sont décrits avec une telle précision qu’on se dit presque que c’est dommage qu’une telle énergie et qu’un tel sens du détail ait été utilisé sur un titre pareil. Après, certaines situations assez cocasses sont plutôt sympathiques et bien mises en scène, le tout grâce à un dessin simple et qui va à l’essentiel. Selon votre caractère, vous allez soit aimer soit détester Oh My Cats! et ce, malgré ses qualités et ses défauts. Le chat est un animal assez bizarre pour s’adapter plutôt bien au support qu'est le manga et Kotsubu Sakaki nous le montre bien en lui réservant quelques planches qui ne laisseront pas ses adorateurs de marbre.