Le Kotoji du mois de juin 2015

/ Critique - écrit par OuRs256, le 22/07/2015

Tags : vol juin manga kotoji editions tome blood

Le mois en deux mots trois mouvements : Des tigres et des dragons !

Le Kotoji du mois de juin 2015

Blood and Steel 3 : Les « corbeaux noirs » du Wudang sont dans le Sichuan. Ils ne vont pas se contenter de leur victoire sur Quingcheng. Leur prochain objectif est une école réputée pour ses techniques de lance… les monts Emei ! Ye Chenyuan se moque de savoir si l’école Emei va se rendre ou s’il va falloir encore commettre un massacre, il veut seulement voir si une autre personne du calibre de He Zisheng se trouve dans ces montagnes. Yan Heng, de son côté a subi un énorme traumatisme. Il est devenu le compagnon de Jing Lie, un pratiquant d’arts martiaux exotiques qui lui a sauvé la vie, qui a juré de détruire le Wudang dont les « Serpents » espionnent partout. Ils sont chargé de découvrir qui est le mystérieux chasseur qui abat froidement ceux de leur clan. Alors que Koreiran Shimazu, une épéiste japonaise débarque du Japon pour retrouver Jing Lie, les relations entre les personnages deviennent de plus en plus complexes… 

Comme vous le voyez, le monde de Blood and Steel est particulièrement complexe et ne néglige aucune de ses deux factions principales. Que ce soit le Wudang ou les personnages qui gravitent autour de Jing Lie, les pages sont partagées de manière assez égale. Est-ce parce qu’un ancien ami du de Yan Heng les a rejoints ? Pas sûr… Cependant, ce deuxième survivant du massacre de Quingcheng contraste énormément avec le jeune homme avide de vengeance. Hou Yingzhi a décidé de rejoindre le Wudang afin de devenir « le plus fort ». Ce qui l’importait, depuis le début, n’était pas l’honneur ou la famille mais la force. Son changement de camp n’est pas particulièrement étonnant pour une raison simple : les « méchants » que sont les corbeaux ne sont pas forcément diabolisés. Ils sont décrits comme des pratiquants d’arts martiaux violents qui ne cherchent qu’une chose : la domination ultime. Cependant, ils ne sont pas lâches : ils attaquent et combattent dans les règles de l’art. On regrettera presque la couverture un peu mensongère avec Koreiran qu’on voit moins qu’on nous le laisse entendre. Excepté un petit chapitre au début, il n’y a pas grand chose ensuite même si on se doute que sa recherche de Jing Lie ne devrait pas tarder à porter ses fruits. En tout cas, Blood and Steel, c’est du très bon manhua d’arts martiaux avec de superbes combats chorégraphiés à l’extrême et une variété de styles de combat étonnante qui s’intègre parfaitement grâce au personnage de Jing Lie.