Les Kurokawa du mois de janvier 2015

/ Critique - écrit par OuRs256, le 04/04/2015

Tags : manga tome kurokawa janvier mangas pokemon vol

Le mois en deux mots trois mouvements : boxe / street fight / bewwwwbs / découpage / OHM ! / toutou

Les Kurokawa du mois de janvier 2015

Ippo S4 4 : Le combat entre Miyata et son challenger coréen bat son plein. Alors qu’on s’attendait à un affrontement d’out boxers, soit un peu plus tactique, l’auteur d’Ippo décide de montrer des hommes (des vrais !) qui ont envie de se taper dessus ! Pour l’un, c’est une histoire de ceinture (il devra l’enlever à l’aéroport de toutes façons…) et pour l’autre, c’est une question de rivalité. En tout cas, ça cogne dur et pas sûr que les deux ne s’en sortent indemnes… George Morikawa est méchant. Tout ceux qui ont lu ce 71e tome d’Ippo seront d’accord avec moi. Pas qu’il soit mauvais, non, loin de là. C’est juste que le combat que tout le monde attend depuis plusieurs mois se voit repoussé pour cause de blessure ! Alors oui, l’affrontement est impressionnant, Miyata montre un visage d’un guerrier prêt à tout pour atteindre son but. Les hostilités étaient presque lancées ! Mais non, il faut croire qu’il a frappé trop fort. Les violents coups de poings qu’il a assénés à son adversaire auront eu raison de sa détermination. Le point positif, c’est que l’auteur annonce le combat de Takamura contre un dénommé Fox qui, on l’espère, ne sera pas trop rusé pour que le monstre puisse laisser libre cours à sa violence.  

Kenichi S2 8 : Yomi continue à beaucoup ennuyer notre héros en faisant tout pour le brider. Malgré leur qualité de martialistes, les membres de l’organisation de l’ombre n’hésitent pas à frapper là où ça fait mal. Pour empêcher Kenichi de se battre à pleine puissance, ils décident d’enlever la soeur son prochain adversaire. En effet, Ethan Stanley ou « Pollux », n’a d’autre choix que de battre notre héros s’il veut revoir sa frangine… 37e tome pour Kenichi et un dynamisme qui ne s’arrête jamais. Les assauts de Yomi ne laisse aucun répit à jeune disciple mais ses maîtres n’y ont pas droit non plus ! Ces derniers sont constamment en train de l’entrainer ou de se défendre contre des attaques clandestines des disciples de l’ombre. Pour son combat contre Pollux, c’est le vieux Furinji qui se charge de lui faire développer une nouvelle technique secrète. Encore une fois, elle ne s’acquerra pas sans quelques os cassés et une méthode de travail complètement folle. En fait, c’est intéressant de voir que Shun Matsuena réussit à garder un rythme aussi effréné malgré l’enchaînement des volumes. L’histoire continue à avancer doucement et les cadres de Yomi tombent les uns après les autres. On espère quand même un petit volume de transition après cette longue mission qui permettra à nos héros de respirer un peu dans ce monde de brutes. 

Nozokiana 11 : Après un face à face difficile, Emiru disparaît sans laisser de traces et laisse Tatsuhiko dans l’embarras. Ce dernier a beaucoup de mal à se faire à l’idée de ne plus jamais la revoir, au point de remettre en cause sa relation avec Madoka, qui bat un peu de l’aile depuis ce fameux soir… Ce onzième tome, c’est celui d’une recherche mais pas celle qu’on ne croit. Pendant une bonne partie du tome, Tatsuhiko est en pleine introspection. Trouver Emiru passe même en second plan jusqu’au dernier chapitre. Le jeune homme se triture l’esprit ne sachant que faire. On revoit Yuri, celle qui lui avait brisé le coeur mais aussi et surtout Madoka, celle à qui il va briser le coeur à son tour. L’auteur se débrouille plutôt bien pour transmettre la détresse de son protagoniste et faire comprendre ses errances aux lecteurs, tout ça, sans mettre de côté l’aspect coquin de son titre (ça serait plus Nozokiana sinon !). Alors qu’il ne reste plus que deux tomes, on commence enfin à rentrer dans le passé d’Emiru, à entrevoir ce souvenir qui la ronge depuis le début (ça a quand même l’air d’être assez malsain, comme elle l’avait elle-même affirmé). Cependant, pour le découvrir, il faudra attendre le tome 12 !

Les Kurokawa du mois de janvier 2015

Red Eyes Sword 3 : Dans ce troisième volume des joyeuses boucheries du Night Raid (et du ministre aussi !), on fait plus ample connaissance avec Esdeath et ses trois lieutenants. Celle qui est responsable de la torture et du maintien de l’ordre dans la capitale possède quand même un sacré charisme pour un antagoniste. Bon après, on ne sait jamais ce qui se peut se passer dans une série de ce genre. Qui sait si les ennemis d’hier ne seront pas les alliés de demain… Difficile de pondre un troisième volume qui surpasserait le second tant on se prenait une grosse claque à la fin mais les auteurs tentent de s’en rapprocher avec un troisième volume possédant un schéma narratif très similaire : départ calme, explosion d’action, événement inattendu. Je vais tuer le suspense immédiatement : c’est génial. Je crois qu’il n’y a pas d’autre mot ou du moins, je crois qu’aucun autre n’est nécessaire. Akame ga kill! fait partie de ces titres que je lis à une vitesse impressionnante et dont je ne ressors jamais déçu. Les scènes d’action sont grandioses, les fins de volumes souvent dantesques avec un combat et un cliffhanger dignes de ce nom. Tatsumi évolue doucement mais sûrement. Pour le moment, on en est encore au stade où on peut se demander ce qu’il fait parmi les monstres du Night Raid mais le petit power-up de fin de volume devrait enfin lui permettre d’acquérir le statut de héros qui est le sien. 

Saint Seiya Lost Canvas Chronicles 8 : Si je vous dit « OHM ! », vous me dites… ? Ah oui, j’entends des « Shaka » là-bas dans le fond ! Triple buse ! On parle de Lost Canvas quand même ! Vous l’aurez tous compris, ce huitième opus des chroniques des chevaliers d’or de la précédente guerre sainte met en scène Asmita, le chevalier de la vierge. Alors que bon nombre des précédents volumes fourmillaient d’inventivité quant à l’utilisation de mythologies secondaires (si on considère la grecque comme primaire dans une série comme Saint Seiya) mais pour le coup, c’est un gros « fail ». En puissant dans les mythes hindous, Teshirogi a réussi à nous trouver le pire méchant qui soit : une sorte de remake de Masque de Mort en moins faiblard (il a même les pinces de crabe dans le dos…). Enfin… on ne sait pas vraiment au final, je serais donc tenté de dire peut-être, vu comme il se fait balayer par Asmita même s’il est techniquement censé être aussi puissant qu’un dieu…). Depuis le début, on a remarqué que Teshirogi n’aime pas trop les chevaliers qui étaient très populaires dans la série originale et elle le prouve une fois de plus. Le chevalier de la vierge a définitivement perdu de sa superbe. 

Wolf Girl and Black Prince 5 : Ce cinquième volume des romances - hum, non, je dirais plutôt de LA romance d’Erika fait la part belle aux anniversaires ! Je veux bien sûr parler de celui de l’héroïne mais aussi de celui de son prince. Evidemment, l’auteur passe un peu plus de temps sur la journée dédiée à Erika. La jeune fille ne pourra que nager dans le bonheur en voyant tous les efforts et toutes les concessions de Sata qui jouerait presque au petit couple modèle. On a le droit à tous les classiques du genre : cinéma, balade en amoureux, scène avec un intervenant extérieur pour tester le niveau d’amour… Bref, Ayuko Hatta fait ça bien et la quantité d’humour injectée est plutôt bien dosée. L’auteure se repose peut-être un peu trop sur l’aspect cruche de son héroïne et le côté bourru de Sata mais réussit à équilibrer pour que ça ne soit jamais redondant. Bon après, il faut que reconnaître qu’Erika est vraiment une imbécile heureuse (avec tout ce que ça implique). La jeune fille n’est pas très maligne, elle ne sert pas à grand chose et on vient presque à se dire que c’est plutôt Sata qui porte l’histoire sur ses épaules. En réalité, c’est très souvent lui qui la fait avancer. On notera aussi une narration dynamique avec un changement de point de vue assez fréquent qui renforce la bonne impression qu’on avait eu avec les premiers tomes. Wolf Girl and Black Prince est une série agréable, joliment dessiné et qui possède des personnages attachants; de quoi la mettre dans le haut du panier d’une sélection shôjo qui se fait de plus en plus imposante.