Les Kurokawa du mois de février 2015

/ Critique - écrit par OuRs256, le 14/04/2015

Tags : tome manga kurokawa pokemon mangas poche japon

Le mois en deux mots trois mouvements : tatane / love / guerre / monstres de poche / femmes en armures / réunion familiale / petit test

Les Kurokawa du mois de février 2015

Ippo S4 5 : Pour tous ceux qui, comme moi, s’attendaient à voir un combat de Takamura, c’est loupé ! En effet, ce dernier va ratatiner son adversaire en 4 cases, ce qui laissera la place à un combat étonnant : Mashiba contre Sawamura. Les deux adversaires les plus vicieux auxquels Ippo a fait face vont s’affronter dans un duel qui s’annonce monstrueux. Morikawa décide ainsi de se focaliser sur un affrontement de personnages secondaires, chose qui n’était pas arrivée depuis les combats d’Aoki et Kimura (dont on a une « rediff’ » rapide dans ce tome). Quand on voit le nombre d’adversaires super charismatiques qui ont barré la route d’Ippo, on se dit que c’est pas trop tôt. Il aura, en effet, fallu attendre soixante-douze tome pour que ça arrive ! Bon après, là on a le droit à un combat qui promet puisqu’aucun des deux n’est décidé à laisser son adversaire vivant. L’animosité est palpable et chacun a ses raisons de massacrer l’autre. L’auteur s’engage donc à faire un combat d’une violence inouïe et on espère juste une chose, c’est qu’il ne changera pas d’avis au dernier moment. 

Je t’aime Suzuki!!! 11 : En stage de basket du côté d’Izu, les deux Suzuki vont avoir le droit de retrouver leur amour de collège. Bon OK, ce n’est pas forcément dans le même sens mais ils vont au moins avoir l’occasion de raviver la flamme; Shinobu avec Chihiro et Hikaru avec Sayaka. Eh oui, comble du hasard (merci le dieu des shôjo manga), les deux filles se trouvent au même endroit que leurs anciennes flammes. On sentait Sayaka vacillante depuis quelques temps, la jeune fille est encore plus proche de craquer pour son amour de jeunesse, un garçon dont elle ne se souvient pourtant plus… Fiouuu, Go Ikeyamada semble en avoir marre de jouer avec son héroïne et va enfin lui donner l’opportunité de laisser libre cours à ses sentiments. Le retour d’Erika Aoï va bien aider puisque cette dernière va lui faire comprendre clairement que son jeu a perdu en intensité depuis la dernière fois où elle l’a rencontrée. Evidemment, Sayaka ne s’en souvient pas mais le remarque de la jeune actrice va réveiller quelque chose dans le cerveau de notre héroïne amnésique. On commence donc tranquillement à sortir de la torpeur même si l’auteure ne semble pas si pressée que ça. On peut discerner quelques bribes d’informations se cachant parmi la montagne de smileys qu’elle utilise (c’est dur parfois) et on se rend compte qu’à part le petit ami actuel de Sayaka et la relation Shinobu/Chihiro, il ne reste pas grand chose à developper…

Magi 18 : C’est la guerre entre Rehm et Magnostadt et comme on pouvait s’en douter, il y a du spectacle ! Chaque camp possède son arme secrète : les barrières de protections pour la cité des magiciens et les Fanalis pour les suivants de Shéhérazade. Le conflit n’apportant jamais rien de bon, il y a des pertes de chaque côté, ce qui pousse Aladin à libérer sa puissance… Shinobu Ohtaka sait y faire dans les affrontements et elle le prouve une fois de plus en nous proposant une bataille haletante, sans temps mort et avec pas mal de rebondissements. Chaque camp réussit à se débrouiller avec les armes qu’il possède pour gêner l’adversaire. Au départ, je pensais que les magiciens s’en tireraient beaucoup mieux grâce à leur réserve magique presque illimitée, eh bien pas tant que ça. Menés par Shéhérazade, les combattants de l’empire de Rehm, guidés par des Fanalis survoltés percent les défenses magiques une à une et sans trop de mal en fait… Graphiquement, c’est terrible, rien à dire. On a le droit à de nombreuses double pages explosives (dont une dans les deux sens du terme) nettes et sans bavures.  Il semblerait aussi que l’auteure commence à nous en dire plus sur l’origine des magi et des labyrinthes avec quelques révélations croustillantes à la fin, malheureusement coupées par un autre rebondissement. La suite va se faire attendre… !

Les Kurokawa du mois de février 2015

Pokémon XY 1 : Kurokawa continue à nous sortir du Pokémon (Rubis et Saphir sortent toujours en volumes triples) et c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on se plonge dans les aventures d’X, Y et de leurs amis. Un peu comme au début du jeu sur 3DS, ce n’est pas un duo qui démarre l’aventure mais une petite bande de copains. Ces derniers vivent à Bourg Croquis, une ville qui va soudainement être  le théâtre d’un affrontement dantesque entre Yveltal et Xerneas. Evidemment, quand des monstres légendaires sont de sortie, les mystérieux hommes en rouge ne sont jamais très loin… En plus de publier en parallèles les premiers arcs, Kurokawa nous propose de découvrir les derniers sortis au Japon et presque en même temps. Les tomes de Pokémon ne sortent qu’à quelques semaines d’intervalle, chose assez rare pour être soulignée. On retrouve Satoshi Yamamoto au dessin (il dessine le manga depuis l’arc Or et Argent) et force est de constater que son trait n’a rien perdu de son efficacité. Au niveau de l’histoire, on a un début en catastrophe avec un personnage complètement apathique (X) et une jeune dresseuse qui pète le feu (Y). Le contraste est assez fort mais on le sent vraiment lors de la lecture… L’histoire est donc installée et il faut maintenant voir quelles surprises les auteurs réservent à ceux qui auront terminé le jeu (ils ne respectent jamais le scénario à la lettre). Pour ma part… j’ai hâte ! 

Saint Seiya - Saintia Shô 1 : La licence Saint Seiya continue à faire des petits et le dernier né s’appelle Saintia Shô. Ce dernier va mettre en avant Athéna et sa garde rapprochée (dont nous n’avions jamais entendu parler jusqu’ici mais à part ça tout va bien) : les Saintia. Leur ennemie : Eris, la déesse de la discorde que l’on avait déjà pu voir dans un film d’animation pas particulièrement réussi et qui n’avait pas l’air de se souvenir de sa rixe précédente avec Athéna. Vous l’aurez compris, si on réfléchit de manière logique, ce nouveau titre est très difficile à placer dans la chronologie Saint Seiya. Est-ce que c’est une raison de le traiter comme un titre raté sans réfléchir ? Pas vraiment. Je serais même tenté de dire au contraire. Le dessin de Chimaki Kuori apporte un peu de fraîcheur à l’univers créé par Masami Kurumada là où Teshirogi se contente de prendre un style très similaire à celui du maître. Les personnages n’ont pas non plus les caractères typiques des chevaliers de bronze et une énième rediffusion du sanctuaire ne semble pas non plus être prévue dans ce titre. Même si l’histoire se met en place assez mollement, on retrouve les valeurs et les idées qui ont fait de Saint Seiya la saga qu’on connaît. 

Les Kurokawa du mois de février 2015

Silver Spoon 9 : Yûgo tente toujours de sauver sa peau en inventant des méthodes de révélations toujours plus farfelues pour Aki. La jeune fille progresse à son rythme mais son niveau n’est encore pas suffisant pour l’université. Il se décide donc à rentrer chez lui pour récupérer les notes d’étude de son frère et finit par tomber sur sa famille… Hiromu Arakawa se débrouille particulièrement bien pour mêler humour et drame dans une même histoire. Elle sait enchaîner les scènes de manière naturelle à tel point que l’on ne se pose pas vraiment de questions sur le déroulement de l’histoire. Je vais le dire d’une façon presque « déterministe » mais… ce qui doit arriver arrive dans le monde de Silver Spoon. Yûgo, pour la première fois, tient tête à son père non pas par simple esprit de rébellion mais parce que ce dernier touche une corde sensible et insulte quelque chose qui lui est cher. Le jeune garçon a déjà beaucoup mûri comparé à sa dernière « réunion familiale ». Sa mère est toujours aussi effacée mais essaye de faire un pas vers son fils à sa façon. Elle lui rend même visite à Ohezo et découvre qu’il a grandi et qu’il est particulièrement bien entouré. Après tout, c’est ce qui compte le plus pour un ado, non ?

Soul Eater Not! 4 : On pourrait résumer ce quatrième opus de Soul Eater Not! en une phrase : Tsugumi, Mémé et Anya passent des journées banales dans une école où certains élèves peuvent devenir des armes. Car oui, ce tome est aussi vide que les précédents. Ohkubo continue ses petites histoires qui n’ont aucune originalité et force est de constater que ça ne marche pas. Les Shorts « humoristiques » entre chaque chapitre (faut  bien combler le vide…) se fonctionne que très rarement, la faute à un humour pauvrement mis en scène. Le tome 5 sera le dernier (j’entends certaines personnes dire « Enfin ! » dans le fond) et si on a de la chance, on devrait avoir le droit à un petit peu de combat mais au final, la constance n’aura pas été le maître mot de ce spin of, au grand dam des fans. Atsushi Ohkubo nous sert donc un volume 4 d’une série toujours aussi anecdotique. C’est plat, pas particulièrement fun à suivre et ça n’apporte rien à la série originale. Soul Eater Not! se terminera prochainement avec son cinquième volume et restera donc un titre à ne conseiller qu’aux fans absolus de l’excellent Soul Eater et même là, j’ai un doute mais en attendant la prochaine série de l’auteur, qui sait…