Les Kurokawa du mois de mars 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 05/05/2014

Tags : manga kurokawa tome mois mars editions japon

Le mois en deux mots trois mouvements : Le petit chaperon rouge revisité, du foot pour les gosses, des divinités en mode relax, des vampires super snobs et une nouveauté shôjo bien sympatoche !

Les Kurokawa du mois de mars 2014
Crimson Wolf 1 :
Yôichi est un lycéen assez normal, enfin, un peu plus lâche que la moyenne puisqu’il se laisse un peu marcher sur les pieds. Sa vie va changer lors de sa rencontre avec Ayame, une jeune fille qui va lui mettre un coup de poing américain en pleine tête… Le nouveau bébé de Seishi Kishimoto vient d’arriver chez nous et il faut avouer que j’avais une certaine appréhension compte tenu du très mauvais Blazer Drive. Coup de chance pour moi, les deux titres ne jouent pas du tout dans la même cour. On retrouve ici Kishimoto dans son élément : des pouvoirs mystiques, des créatures gigantesques au design assez flippant (il y en a qui sont pas commodes) et de l’action à tout va. L’auteur réussit aussi à mettre en place son univers très rapidement. En moins d’un chapitre, il réussit à bien expliquer quelles sont les forces en présences et les enjeux du combat qui sera mené par le héros. Ce qu’on peut lui reprocher, c’est de ne pas s’être trop pris la tête sur les personnages principaux qui ressemblent quand même beaucoup à ceux de ses précédentes séries (une sorte de mélange assez standard entre couardise, folie, franc parler et assurance). Crimson Wolf prend donc un bon départ et promet de nous montrer de jolies petites bébêtes dans le futur !

 

Les Kurokawa du mois de mars 2014
Inazuma Eleven Go 1 :
Ne vous attendez pas à retrouver Mark Evans et ses petits camarades puisque ces derniers doivent probablement être en train de jouer la coupe du monde (ou son équivalent dans le monde d’Inazuma Eleven). Eh oui, cette nouvelle aventure se déroule 10 ans après les exploits de l’équipe Raimon. Le jeune Arion Sherwind vient d’arriver au lycée et n’a qu’une seule idée en tête : rejoindre l’équipe de ses rêves ! Cette suite se fait sans temps mort puisqu’on entre directement dans le vif du sujet avec une ligue terrorisée par une seule et même équipe qui rase sans vergogne les collèges qui leur résiste. Bon, même pour un kodomo (manga pour enfant), on va peut-être un peu loin dans la crédulité de nos chères têtes blondes (c’est pas faute d’avoir essayé de rayer des collèges de la carte !). Le style de dessin n’a pas changé et reste particulièrement bien adapté au public visé : c’est clair, lisible et très accessible, même pour les plus jeunes. Pour la suite, on espère que l’on aura pas droit à une redif’ de la première saison, c’est ce qui découragerait probablement les jeunes lecteurs potentiels. 

 

Les Kurokawa du mois de mars 2014
Les vacances de Jésus et Bouddha 7
 :
Petit à petit, l’oiseau fait son nid comme on dit. Il semble que ce proverbe marche aussi pour nos deux divinités qui se sentent tellement bien sur Terre qu’ils hésitent à rentrer dans leur paradis respectif. D’ailleurs, même s’ils le voulaient, ils ne pourraient pas tellement ils n’ont pas d’argent ! Eh oui, vivre comme un humain lambda n’est pas de tout repos, même pas pour qui possède l’énergie divine. Pour ce septième tome, la palme du meilleur passage revient à Jésus qui essaye de changer d’ordinateur portable (Pourra-t-il résister à la terrible marque du fruit de la connaissance ?). Vous trouverez donc dans ce volume tout ce qui a fait le succès de la série jusqu’ici : blagues plutôt catholiques (comprenez un humour qui fait souvent mouche), quelques références bien senties et un dessin très agréable. Avec ses cent vingt petites pages, on en vient même à dire qu’on l’a lu trop vite. Ne faites pas la même erreur que moi… prenez votre temps ! 

 

Les Kurokawa du mois de mars 2014
Pureblood Boyfriend 3 :
Aya Shouoto nous entraîne au coeur de « l’assemblée nocturne », un grand rassemblent d’êtres de la nuit. Qu’est-ce qu’ils y font ? En général, c’est un événement qui sert à présenter de nouveaux serviteurs. Même si Aki n’a pas voulu emmener Kana, cette dernière s’y est rendue d’elle-même. Alors ? Qui présentera qui ? Ce troisième volume de Pureblood Boyfriend est un poil au-dessus des deux premiers. L’univers de la série (déjà très gothique) vient s’assombrir un peu plus avec ce rassemblement macabre qu’est « l’assemblée nocturne ». Ceux qui réclament du sang seront donc servis et auront même le droit à un petit combat de derrière les fagots puisqu’Aki va montrer un peu sa supériorité en récupérant un stigma (sorte de tatouage qui augmente le pouvoir de celui qui le porte) comme si de rien n’était… Au final, si vous aimez les vampires et autres créatures nocturnes, Pureblood Boyfriend devrait bien vous plaire. 

 

Les Kurokawa du mois de mars 2014
Wolf Girl and Black Prince 1 :
Décidément, le mois de mars était très "loup" chez Kurokawa puisque ce shôjo d’Ayuko Hatta est le deuxième titre portant le nom de l’animal. Cette nouvelle série nous raconte l’histoire d’Erika, jeune lycéenne qui traîne avec deux filles qui ont tout des gals (ces petites japonaises oranges qui se prennent pour des femmes et s’habillent, se maquillent, se mettent de l’auto-bronzant en conséquence) et qui commence à avoir du mal à leur faire croire qu’elle a un petit copain (en même temps, elle en a pas). Après avoir pris une photo d’un mec dans la rue pour faire semblant, l’une de ces filles aux moeurs légères se rend compte qu’il est… dans la classe d’à côté. Commence alors un sprint un sprint pour Erika afin de lui demander de jouer le jeu. Contre toute attente, il accepte à une condition… qu’elle devienne son petit chien ! Après Cosplay Animal, je dois avouer que j’avais un peu peur de me lancer dans la lecture mais force est de constater que l’éditeur apprend de ses erreurs. Même si ce nouveau titre n’a absolument rien d’exceptionnel au niveau de l’histoire, les personnages sont plutôt attachants et leurs réactions restent plutôt réalistes pour des ados (bref, il n’y en a pas une qui va se tailler les veines parce qu’un garçon lui a dit que ses cheveux étaient trop à droite…). Avec Wolf Girl and Black Prince, ils nous proposent un shôjo sympathique, qui se lit bien et qui en plus est bien dessiné. Il ne reste plus qu’à applaudir, je pense, non ?