Les Kurokawa du mois d'avril 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 07/05/2014

Tags : tome manga kurokawa avril pokemon nouvelle mangas

Le mois en deux mots trois mouvements : Amour et théâtre, du kung-fu complètement délire, un petit peu de voyeurisme, des monstres de poches, des animaux en armure, la vie des paysans et quelques déboires amoureux.

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Je t’aime Suzuki 6 :
Après une représentation riche en émotions où Sayaka finit par jouer tous les personnages principaux d’une pièce (les autres filles avaient décidé de la pourrir et ne sont pas venues), ses parents acceptent enfin sa passion pour le théâtre et vont même l’encourager dans cette voie. Malheureusement, alors que la période collège touche à sa fin, Sayaka apprend que son père a été muté dans le sud du Japon et souhaite rester en famille. Le couple va donc passer ses derniers moments ensemble avant la séparation… Le « drame » tant attendu et annoncé plusieurs fois par l’auteur est enfin arrivé et devrait donner une toute nouvelle direction au scénario. Alors que la relation entre Shinobu et Chihiro se développe enfin alors qu’ils choisissent leur nouveau lycée, le cas Hikaru/Sayaka devrait poser plus de problèmes. Relation longue distance ? Peut-être mais surtout pour combien de temps ? Le lycée est une période très longue et intense en termes d’efforts, ce qui ne devrait pas leur faciliter la tâche… Je t’aime Suzuki est une série assez mignonne et qui se lit bien mais pourra-t-elle passer au niveau supérieur avec l’arrivée au lycée ? Réponse dans deux mois !

 

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Kenichi Les Disciples de l’ombre 4 :
Toujours pendant le voyage scolaire, les efforts de Kenichi pour contrer le plan de Boris commence à porter ses fruits. L’alliance Shinpaku réussit à se débarrasser des russes alors que le duel entre leur chef et Kenichi commence. Pendant que les disciples se battent, les maîtres aussi puisque Gaidal est aux prises avec Kôetsuji qui semble bien décidé à envoyer le membre de Yomi en prison ! Une fois n’est pas coutume, on se trouve en présence d’un volume d’action non-stop où les deux combats principaux sont menés en parallèle. L’auteur maîtrise bien ce genre de procédé et on le voit bien dans le découpage modèle qui ne laisse jamais place au doute quant au déroulement des deux duels. Tout va très vite donc et c’est probablement la seule chose que l’on peut reprocher à ce volume puisqu’on le lit en une petite vingtaine de minutes (pour les gros lecteurs) et probablement trente/trente-cinq (pour les lecteurs moyens) et ce, même en admirant les courbes sublimes de Miu (et même Shigure à un moment). Je le dis à chaque fois mais je vais le répéter, Kenichi, c’est du bon manga qui cogne dur !

 

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Nozokiana 8
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Les temps sont durs pour Kido et Emiru puisque ces derniers voient leur secret compromis par deux fois en l’espace d’un tome. Même si le premier reste anecdotique tant celui qui l’apprend est idiot, celle qui l’apprend ensuite possède un caractère manipulateur qui la rend véritablement dangereuse. On attendait un élément pour dynamiser un peu le scénario qui s’était ancré dans une petite routine et il est arrivé. Alors que les deux héros n’ont, pour le moment, pas vraiment été inquiétés (du moins pas sérieusement) vis à vis de leur trou, on a le droit à un véritable obstacle pour les deux tourtereaux refoulés. Oui, la relation Kido et Emiru n’en est pas encore là mais c’est principalement la faute à Emiru qui n’arrive pas vraiment à se décider… Je vois déjà les perv- hum, les amoureux du genre avoir peur. N’ayez crainte, malgré le côté manipulation psychologique un peu plus poussé dans ce tome, les scènes plus coquines occupent une très large place et restent un gros plus de la série tant elles sont joliment réalisées. Bref, Nozokiana, c’est du tout bon pour les coquins (et peut-être même les autres tant qu’à faire !). 

 

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Pokemon - Genesect et l’éveil de la légende
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Alors qu’ils s’amusaient avec des fossiles (PAS BIEN !), des scientifiques de la Team Plasma ont modifié un pokémon vieux de 300 millions d’années en lui greffant un canon sur le dos (?!). Ces derniers, fous de rage, s’échappent en détruisant tout sur leur passage. Manque de chance pour eux, ils vont tomber sur Mewtwo mais aussi sur Sacha et ses compagnons… Sachant que le héros évoluent maintenant dans le monde de la cinquième génération du jeu, son Pikachu devrait être au niveau… 250/280 (sans exagérer parce qu’il ne farm pas trop) mais non il continue à être d’une inefficacité à toute épreuve, en particulier face aux hordes de genesects qui ne cherchent qu’à tuer son maître ! Ce petit bémol mis à part, cette adaptation du film est plutôt réussie. Les ellipses sont bien choisies et ne gênent en rien la compréhension de l’histoire. De plus, on a l’occasion de voir Mewtwo à l’oeuvre (et ce n’est pas tous les jours), le seul pokémon qui peut méga-évoluer… tout seul (!). Qu’est-ce qu’il vous faut de plus pour vous laisser tenter ?

 

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Saint Seiya The Lost Canvas Chronicles 5
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Après le scorpion, les poissons, le cancer et le verseau, c’est au capricorne que s’attaque Shiori Teshirogi. El Cid est dépêché sur les lieux d’un mystérieux tournoi d’une ville apparue soudainement dans le désert. Il aura donc l’occasion de tester sa lame sur des ennemis de divers niveaux… Après un très bon volume avec Kardia, Teshirogi commençait à me faire apprécier la génération précédente de chevaliers d’or et elle continue à le faire avec ce cinquième opus. Elle réussit à instaurer une ambiance de nostalgie des plus agréables (que ce soit au niveau du dessin mais aussi de l’histoire) en faisant replonger El Cid dans son passé sans que celui-ci n’ait besoin de faire des retours dans le temps. Son combat le plus difficile sera contre son rêve d’adolescent et celui avec qui il a partagé les meilleurs moments de son enfance (les autres combats restent très anecdotiques). Evidemment, puisque l’on parle du capricorne, les épées et autres forgerons auront une place de choix dans le récit cette fois-ci, une belle opportunité pour voir comment Excalibur se portait à l’époque. Malgré un choix de  divinité assez douteux, Teshirogi s’en sort encore avec les honneurs et nous propose une lecture plus qu’agréable en compagnie d’El Cid.

 

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Silver Spoon 6 :
 
Yuko a un boulot monstre à l'approche de la fête de l'école mais aussi de sa compétition avec le club d'équitation. Le jeune homme, soucieux (une fois de plus) d'impressionner la belle Aki (qui commence enfin à comprendre qu'il est intéressé grâce aux conseils avisés de ses amies), va devoir mettre les bouchées triples pour se montrer à la hauteur du défi à relever. Arakawa réussit à faire de l'original avec une base plus que banale. Quand on y réfléchit, Silver Spoon n'est que l'histoire d'un simple ado un peu mal dans sa peau qui découvre une nouvelle façon de vivre. Avec un humour qui fait mouche pratiquement à chaque fois (merci l'excellent paire trad/adaptation de chez Kurokawa très probablement). Bref, difficile de ne pas conseiller cet excellent titre qui allie personnages sympathiques et moments de purs délires.

 

Les Kurokawa du mois d'avril 2014
Wolf Girl and Black Prince 2 :
Le « calvaire » d’Erika continue. Je dis ça parce que ce qui devait arriver arriva et cette dernière a fini par tomber amoureuse de son tortionnaire (Welcome Stockholm Syndrome) et va tenter de le séduire. Pas de chance pour elle, il n’est pas homme à montrer ses sentiments et il n’est pas non plus du genre à changer d’avis facilement. Ayuko Hatta continue à torturer un peu son héroïne en la mettant dans des situations variées et assez difficiles mais cette dernière n’abandonne pas pour autant et fait preuve d’une détermination assez étonnante quand on y pense (il la traite vraiment mal hein…). On commence à sentir le changement au fur et à mesure et on se dirait presque qu’elle peut y arriver. Encore une fois, l’auteure se débrouille plutôt bien pour limiter le « robinet » et nous propose un titre très agréable à lire et ce, même pour un public plus masculin. L’humour (que ce soit au niveau du comique de situation ou des jeux de mots qui fonctionnent bien) fait mouche et aide à faire passer certains passages un peu trop shôjo (oui, je sais, on n’est pas dans un shônen non plus mais je parle en tant que garçon !). Au final, Wolf Girl and Black Prince est vraiment une bonne surprise qui fait plaisir à voir dans le catalogue d’un éditeur français (ça change des majordomes et autres vampires/loups-garous en tout cas !).