Les Pika du mois de décembre 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 10/02/2015

Tags : tome manga seven vol fairy pika tail

Le mois en deux mots trois mouvements : pouvoirs / chauve-souris / flamme / clef / amourette / magie / Athéna / espace / boobs / plume / immortels / princesse en carton.

Les Pika du mois de décembre 2014

Area D 5 : Asura a les yeux rivés sur Jin et ses amis et il faut dire qu’elle en a besoin puisqu’ils sont le vecteur de son pouvoir. Sa « Tragédie Grecque » implique que les personnes qu’elles veut piéger se trouvent dans son champ de vision. Alors que Jin découvre une potentielle porte de sortie pacifique, son passé (et notamment son enfance avec son frère) est révélé aux yeux de tous ceux qui étaient présents dans le manoir d’Asura. Les auteurs font tout pour nous montrer une méchante qui ne l’est pas vraiment. Jin règle de manière très rapide le cas d’Asura, faisant d’elle une âme en peine plutôt qu’une sorcière monstrueuse. Pas sûr que ça soit leur meilleur choix mais elle pourra s’avérer être une alliée de choix tant son pouvoir est pratique. Le reste du tome est placé sous le signe du flashback puisqu’on voit en détail ce qui s’est passé le jour où les altered sont nés mais aussi la marginalisation dont ils ont souffert au départ. Les auteurs en profitent pour glisser quelques détails sur la création de l’île ainsi que sur ce qui devrait être un des grands méchants de l’histoire. Bref, Area D a le droit à la totale pour son cinquième volume : baston, révélations et pouvoirs en tous genres, la sainte trinité du shônen mais dans un seinen !

Billy Bat 13 : Le vrai Billy rattrape le faux puisque Kevin est conduit directement à la source du Billy célèbre, chez Chuck Culkin. Là-bas, il va découvrir que celui qu’il a toujours vu à la télévision n’est pas vraiment celui qu’il prétend et se mettre à dessiner l’histoire d’un personnage qui restait, jusque là, pétri de mystère. Urasawa continue à jouer avec l’Histoire en nous présentant une discussion particulièrement intéressante entre Einstein et Hitler, une rencontre à la fois folle et logique quand on y pense et dont le contenu saura vous surprendre. Ce tome est aussi important dans la mesure où l’on découvre le passé de Kurusu, l’homme aux petits yeux (et aux petites lunettes) qui fait super bad guy. Urasawa essaye de créer un peu d’empathie pour ce personnage qui a, jusque là, été catégorisé et présenté comme un méchant. Comme tous les personnages importants de la série, il a des liens avec certains personnages clés… Le portrait de Walt Disney est toujours aussi peu flatteur, surtout quand on voit la façon dont Culkin traite son employé. Sa manie de vouloir tout contrôler ressort particulièrement ici et rend le personnage de plus en plus détestable. La lune, Kurusu, la chauve-souris s’entremêlent dans le grand schéma de l’auteur et laissent planer le mystère sur la suite… Si vous n’êtes toujours pas convaincu, je vous le répète, Billy Bat est assurément une série à ne manquer sous aucun prétexte. 

Fairy Tail 41 : Les membres de Fairy Tail tentent toujours de trouver la flamme éternelle au village du Soleil où tout a été gelé quand une guilde clandestine débarque et vient mettre un peu de piment dans une mission qui n’avait pourtant pas l’air plus motivante que ça. Comme je l’avais dit dans la critique du tome 40, difficile de faire mieux que le grand tournoi de la magie en ce qui concerne la qualité de l’action. Cette mission n’apporte toujours rien de très intéressant pour le moment, on découvre nos héros retournés en enfance à cause d’une magie intrigante. Les combats se déroulent un peu à la manière d’un RPG, au tour par tour, et surtout en 1 contre 1, un schéma que Mashima affectionne tout particulièrement pour mettre en valeur chacun de ses personnages. Cette mission était très probablement une petite respiration entre deux gros arcs. Il reste encore pas mal de choses à voir dans le monde créé par l’auteur de Rave, que ce soit le mystère des dragons ou celui de Zeleph, il y a encore de quoi faire pour la suite. 

Les Pika du mois de décembre 2014

Kingdom Hearts II 8 : L’histoire de Kingdom Hearts II continue dans le dramatique avec un ultime développement concernant la relation d’amitié existant entre Axel et Roxas. Pendant ce temps, Sora et son groupe sont toujours à la recherche de Kairi même si l’organisation XIII ne semble toujours pas motivée à la laisser partir… Plus on avance et plus les tomes de l’adaptation de Shiro Amano font honneur au jeu. Les plus belles scènes sont parfaitement retranscrites comme en témoignent les différents passages avec Roxas et Axel, flashbacks ou non. Même si le combat prend une grande partie du tome, l’auteur utilise une bonne moitié de tome pour parler de personnages qui n’ont pas de coeur mais qui agissent comme s’ils en avaient un. Cependant, contrairement à d’autres tomes de la série, il réussit à le faire sans être trop lourd, preuve qu’il a trouvé un certain équilibre et ça marche plutôt bien. Ceux qui ont joué au jeu l’auront remarqué mais la fin ne devrait plus tarder. Coup de bol pour Amano, il lui reste encore deux opus à adapter en attendant Kingdom Hearts III. 

 

Le Garçon d’à côté 5 : Le renouveau de la relation Shizuku/Haru est annoncé quand la jeune fille lui refait une déclaration. Manque de pot pour elle, la jalousie du jeune homme le forcera à se focaliser sur son meilleur ami, Yamaken, qui a ses yeux sur la jeune fille… Le tome précédent donnait une petite impression que la série tournait en rond mais il semblerait que l’auteure soit décidée à redynamiser un peu sa série. Elle introduit le traditionnel rival et va en profiter aussi pour commencer à parler de ses personnages secondaires qui vont aussi avoir le droit à leurs premières amours. Bon après, on ne va pas se mentir, on tombe dans l’ultra classique… Le Garçon d’à côté tombe dans un travers que je trouve dans énormément de nouveaux shôjo : le départ est frais et novateur mais le titre bascule très rapidement dans la banalité. C’est le cas ici puisque le petit plus de la série résidait dans le caractère un peu loubard/asocial d’Haru qui semble de plus en plus délaissé. On verra avec le tome suivant si on continue sur une bonne dynamique ou non.

Negima - Edition Double 14 & 15 : Le combat final du grand tournoi bat son plein ! Jack et Kagetarô font face au duo Negi-Kojirô, dans un combat qui fait littéralement trembler les murs de l'arène. Le mercenaire invincible saura-t-il se montrer à la hauteur de sa réputation ? Acculé, le fils du Thousand Master semble en tout cas, et plus que jamais, capable de véritables prodiges… Après le tournoi, le gouverneur Gödel, prêt à dévoiler les secrets du monde magique, invite Negi et ses élèves au bal. C’est l’occasion pour le jeune garçon d’apprendre la vérité sur ses parents et son passé (Qui a dit enfin ? On est quand même au volume 30) mais avant de le rencontrer, Negi et Kotarô doivent rapidement conclure des pactios avec certaines élèves, pourtant réticentes à l’idée d’embrasser sur la bouche leur professeur ! Les aventures du petit magicien ne sont pas finies (il reste encore 4 tomes doubles) et pour cause, il vient à peine de découvrir les mystères de son passé dans un flashback plutôt bien mené. Même si cette réédition n’apporte rien à ceux qui possédaient déjà la série, elle vient à point nommé pour ceux qui voudraient se lancer dans UQ Holder, la nouvelle série de l’auteur qui ne bénéficie pas vraiment d’introduction du fait se filiation avec Negima.

Les Pika du mois de décembre 2014

Seven Deadly Sins 6 : Le tournoi continue pour récupérer la relique et Diane va devoir s’y mettre sérieusement pour espérer battre Howzer même si leur combat n’aura servi à rien puisque la finale sera malheureusement (?!) interrompue par les Chevaliers Sacrés venus s’occuper de Meliodas et sa clique. Je ne sais pas pourquoi mais il semblerait que l’auteur se soit lassé de son propre tournoi et fait intervenir des personnages puissants à souhait. Les chevaliers n’ont pas usurpé leur titre et ce volume sera l’occasion d’apprendre enfin quel est leur but. Les affrontements sont somptueux. Suzuki Nakaba est vraiment excellent dans le découpage de ses planches qui offrent une lisibilité parfaite. Les personnages sont pourtant baladés parmi des décors assez immenses et les explosions fusent. Là où de nombreux manga s’embrouillent lorsqu’il y a trop de personnage, Seven Deadly Sins parvient à garder une cohérence globale et une facilité de lecteur exceptionnelle. Mon seul regret vient du personnage d’Elizabeth qui, une fois de plus, ne sert pas à grand chose. C’est un peu la « Athéna » de la série même si je garde espoir que l’auteur lui trouve un rôle qui la mette un peu plus en valeur. Bref, on a le droit à un tome où ça sa bastonne à fond et avec sa fin frustrante, on ne peut rien faire d’autre qu’attendre le suivant ! 

Space Brothers 9 : Il y a des titres qu’on prend son temps pour lire mais qui passent à une vitesse folle. Space Brothers en fait partie et il ne m’a fallu qu’une petite vingtaine de minutes pour dévorer les 220 pages de ce neuvième tome. Cela fait maintenant plusieurs minutes que je me demande pourquoi mais surtout comment c’est possible. Sachant que la série possède un rythme de sortie assez espacé, je fais bien attention à prendre mon temps lors de la lecture (je me perds même dans l’espace parfois tiens !) mais j’ai le même problème à chaque fois ! Ce n’est pas la faute de Chûya Koyama non plus. Ce dernier nous propose un tome haletant avec l’errance d’Hibito sur la Lune. Ce dernier, après être tombé dans un ravin a perdu le contact avec sa base et va devoir remonter son binôme blessé et leur buggy tout seul. Pour rajouter un peu de suspense, il ne lui reste que 80 minutes d’oxygène… Dans le vide paysage lunaire et surtout dans l’obscurité, le jeune homme fait preuve d’un sang froid prodigieux, privilégiant la survie de son groupe par rapport à la sienne. Ce neuvième volume est une preuve de plus (Mais, était-elle nécessaire ?) que Space Brothers est un seinen d’exception qui sait mêler suspense, émotion, danger, rires et larmes tout en plaçant l’humain au centre de son histoire. Qui a dit vers l’infini et l’au-delà ?

Triage X 7 : Septième volume pour la série aux boobs survitaminés de Shouji Sato qui se décide à nous révéler les origines de Black Label. Je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de s’étendre sur le style qui ne change absolument pas. L’auteur mise énormément sur la plastique complètement surréaliste de ses personnages féminins mais aussi sur une dose d’action non négligeable. En fait, c’est un détail que l’on ne peut pas retirer à l’auteur, ses scènes de combat sont particulièrement dynamiques et il réussit à parfaitement dirigé son lecteur. La série reste à réserver aux amoureux du genre et aux fans de sa précédente série, Highschool of the Dead.

Les Pika du mois de décembre 2014

Tsubasa Reservoir Chronicle - Edition Double 7 : Shaolan et le groupe chargé de retrouver les plumes de Sakura arrivent dans un monde où la magie et la connaissance sont les pièces maîtresses de la société. Alors qu’ils explorent un peu la librairie principale de la ville où ils sont arrivés, Shaolan va se retrouver plongé dans un livre qui va le transporter dans les souvenirs de Kurogané. Les CLAMP profitent donc de ce petit voyage au pays des livres pour nous dévoiler le passé du ninja le plus féroce du Japon. Ce dernier a vécu une enfance particulièrement triste, ponctuée par des attaques de monstres et des tragédies familiales… Alors qu’il assiste à l’assassinat de la mère de Kurogané, Shaolan remarque l’emblème de ceux qui l’ont attaqué dans les ruines de Clow, preuve que tout est lié dans le monde ed Tsubasa Chronicle. Ce volume n’est pas seulement riche en révélations, il y a aussi une bonne dose d’action avec la fuite de la librairie. Puisque nos héros vont devoir voler la plume de Sakura, ils vont ensuite devoir fuir afin de ne pas être traités comme des criminels, l’occasion pour Fye de montrer quelques uns de ses pouvoirs. Un excellent tome donc qui laisse augurer une suite particulièrement mouvementée !

UQ Holder 3 : La première mission de Tôta va s’avérer bien plus difficile que prévue avec l’intervention de deux chasseurs d’immortels sacrément coriaces et… c’est tout ! On ne peut pas vraiment en dire plus sur ce troisième tome de UQ Holder puisqu’il ne se passe absolument rien d’autre ! Tout le volume est consacré à l’affrontement entre Tôta et deux ennemis ultra-puissants qui vont mettre à mal son petit groupe venu défendre le bidonville des défavorisés. Qui dit tome de combat ne dit pas forcément bon ou mauvais tome. Pour le coup, c’est plutôt mitigé avec des révélations sur les véritables capacités du jeune homme mais aussi sur les dangers qui guettent les immortels. En effet, même si on pensait que ne pas mourir était un avantage, Ken Akamatsu nous montre qu’il y a d’autres moyens de les ennuyer (et pas qu’un peu). C’est tellement nerveux qu’on se demande bien comment l’auteur fait pour pas qu’on s’y perdre. Devant la déferlante de pouvoirs, de déplacements rapides et d’objets qui volent, il y avait pourtant de quoi perdre le lecteur mais non, tout marche plutôt bien et on arrive assez rapidement au bout du tome. On aimerait quand même que l’histoire se développe un peu plus. Pour un début de série, c’est quand même le minimum syndical et pour le moment, difficile de voir où l’auteur veut en venir où s’il veut donner un fil conducteur à sa série ou la transformer en suite de combats. Bref, à suivre !

Yona - Princesse de l’Aube 4 : Yona, Yeon et Hak sont à la recherche des 4 guerriers dragons qui sont censés aider la princesse. Le groupe va donc braver tous les dangers pour trouver le dragon blanc et rechercher le dragon bleu… Un peu comme le précédent, ce quatrième tome de Yona n’est pas particulièrement agréable à lire. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à le lire d’une traite. J’ai vraiment du mal avec les personnages principaux (l’héroïne m’agace énormément) qui ne semblent être que des ersatz de personnages historiques et même si l’auteure fait un effort pour que l’histoire ne s’éternise pas, le manque de rythme est flagrant entre les phases d’action et celles de narration. Il n’y a pas non de sensation de danger permanent, chose qui est pourtant naturelle lorsque l’on est un fugitif recherché par les hautes autorités d’un pays (non, promis, j’ai rien fait de mal !). Bref, ce n’est pas la première fois que je le dis et probablement pas la dernière non plus mais il y a encore du boulot à faire pour que la série de Mizuho Kusanagi soit potable !