5.5/10Makenki T.1

/ Critique - écrit par OuRs256, le 11/03/2013
Notre verdict : 5.5/10 - Waikiki ? (Fiche technique)

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Makenki T.1
Une jupe vient de se lever... (air connu)Takeru Ohayama est heureux ! Il a été admis à Tenbi-Gakuen, une école jusque-là ouverte uniquement aux filles. Il va passer un an au milieu de demoiselles peu habituées à voir des garçons. Sa rentrée commence bien. Il retrouve son amie d’enfance Haruko, devenue une superbe et pulpeuse jeune fille, amoureuse de lui de surcroît. Mais le jeune homme va rapidement déchanter. Il attire en effet l’intérêt de nombreuses élèves mais pas forcément comme il l’imaginait. Il y a Uruchi, une fille très agressive qui déteste les garçons. Kodama, une blondinette qui se déclare ennemie de Takeru et rêve de le tuer. La jolie Inaho ne va pas non plus faciliter la vie du héros puisqu’elle s’autoproclame être sa fiancée. Et Takeru n’est pas au bout de ses surprises ! Il découvre que Tenbi-Gakuen est une école très particulière où les étudiantes s’affrontent afin de maîtriser une des huit armes magiques : les maken.

Nouveau shônen des éditions Panini, Makenki, titre qui comptabilise maintenant 9 tomes au Japon, vient gonfler les étalages des librairies. Pour le moment, force est de constater que ce n'est une grande réussite. Commençons par le point positif ; le dessin est joli et plutôt dynamique (graphisme lisse dans un style très moderne à la Iris Zero) même si les quelques scènes d'action sont un peu brouillon dans le déroulement. L'auteur nous montre qu'il sait dessiner les corps féminins en mouvement, mais n'a pas l'air certain du type de déplacements qu'il veut que ses héroïnes aient... Tant qu'on parle d'indécision, il n'a pas non plus l'air d'avoir décidé de leurs caractères. Les stéréotypes du shônen harem sont bien là (l'amie d'enfance, la gothique récalcitrante, la fiancée qui sort de nulle part...) mais les filles changent d'avis comme de chemise (oui ce sont des adolescentes mais quand même...). Le héros est assez anecdotique pour le moment. Il sert de pervers de service et c'est tout (pire que Keitaro dans Love Hina...). Les situations qui le mettent en scène ont toute un arrière-goût de déjà vu dans les autres titres du même genre et c'est un peu dommage pour le coup puisque niveau originalité, on ne peut pas dire qu'on est servi.

Mis à part un fan service constant et consistant, Makenki n'a pas grand chose à offrir au lecteur. Les éléments mis en place sont beaucoup trop classiques pour prétendre à un quelconque intérêt pour le moment. C'est une toute petite introduction que nous fait Hiromitsu Takeda et, pour le moment, rien ne nous annonce un futur changement.