7/10Parapal T.2 - Un Shojo plein de bon sens

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 07/08/2013
Notre verdict : 7/10 - Sortez couvert ! (Fiche technique)

Tags : manga tome histoire shojo commentaire titre parapal

Après un premier album (ici) aussi surprenant que plaisant, on peut dire que nous attendions le second tome avec une certaine fébrilité. Parapal est un shôjo mais qui ne joue pas les arcs-en-ciel, les jolies histoires et les fontaines en chocolat. Ici, nous avons un ton un peu plus sombre, des personnages intrigants et un fond qui comporte une part de sombre réalité sur la découverte du monde par les lycéens. Takumi Ishida va-t-elle continuer sur la lancée du premier volume ?

Pour ceux qui auraient raté le train : Komaki, l’héroïne a son odorat surdéveloppé depuis qu’elle héberge un extraterrestre surnommé Hana dans son crâne. Elle décide d’aider Hana à retrouver ses congénères et elle recrute ainsi Tsurumi, aussi sauvage que protecteur, à l’ouïe surdéveloppée et Rika la « prêtresse » de l’amour au toucher hyper-sensible. Dans l’épisode précédent, ils sauvent la dernière recrue qui est tombée dans le piège du professeur de chimie. Ce dernier, pour payer ses dettes, livre la lycéenne à une bande sans scrupules. Le début du second tome voit donc Komaki et Tsurumi entrain d’aider Rika à se remettre de son agression. À force de côtoyer Tsurumi, Komaki commence à se poser des questions et ses errements vont, mine de rien, la faire rencontrer Shijo qui est l’intérêt de ce nouvel opus. Une transition en douceur qui se fait naturellement. Autre personnage, autre problème de jeune et autre sens ?

Oui pour le début, mais pour la fin (le sens), nous n’en avons aucune preuve formelle dans cet album et on ne peut rester que sur des suspicions. Cela dit, avec Shijo, le plus important reste son comportement. Le jeune homme semble obsédé par l’idée de coucher avec des femmes et encore plus à l’idée d’en féconder une capable de porter son enfant. Il multiplie les conquêtes et recherche donc une femme dont les capacités de fécondation sont au plus haut. Il va trouver celle qu’il cherche (du moins, c'est ce qu'il pense) et c’est l’occasion de traiter d’un autre sujet sensible chez les adolescents : la grossesse. On pourrait dire : « Shijo ne met pas de préservatif, ce n’est pas malin » mais en plus, il veut provoquer une grossesse chez ses camarades de classe. On retrouve d’ailleurs les phrases classiques : « mais nous l’avons fait qu’une fois » ou encore « c’était la première fois » qui revient dans les dialogues des infortunées compagnes de Shijo. Parapal est donc une série qui, sous son abord de science-fiction, parle de sujets importants pour le développement des adolescents. Le tout est traité de façon intelligente et l’équilibre entre la trame principale et le sujet en toile de fond est toujours respecté. Si je devais me plaindre (il faut bien), je dirais que ce tome manque un peu de rythme comparé au précédent. Il prend un peu trop son temps et n’attrape pas le lecteur par les tripes. Ceci dit, cela reste une série à découvrir et dont nous attendons la suite avec une certaine impatience.