6/10Saint Seiya - The Lost Canvas T.22

/ Critique - écrit par OuRs256, le 25/04/2012
Notre verdict : 6/10 - 2 paires valent mieux qu'une (Fiche technique)

Tags : seiya saint tome lost canvas hades chevaliers

Saint Seiya - The Lost Canvas T.22
Pandore me semble exagérée...Est-ce que l'histoire avance dans ce tome ?
Le terrible combat entre Tenma et sa mère Partita (du spectre de la chouette, surplis que Pandore... ne connait pas soit dit en passant) laisse un goût amer dans la bouche du fils prodige. Le combat n'avait d'ailleurs qu'un seul but : faire sortir l'armure divine des tréfonds de l'âme de Pégase. Grâce à cette armure capable de rivaliser avec celle des dieux, Mephistophélès semble se rapprocher un peu plus de son but... créer une nouvelle mythologie. De son côté, Regulus, le chevalier d'or du Lion, a suivi Rhadamanthe, le spectre de l'étoile du Wyvern. Il semblerait que ce dernier soit responsable de la mort de père, l'ancien chevalier d'or du lion. Petit flashback donc suivi d'un combat acharné !

Par rapport au tome précédent, ça donne quoi ? Le cran d'originalité dont Teshirogi semblait avoir fait preuve dans le volume précédent s'estompe pour laisser place à un développement assez plat. L'apparition des deux parents de Tenma n'a que pour but de faire sortir l'armure divine (elle est amenée par Athéna dans la version originale). OK, ils veulent tuer Hadès et créer une nouvelle mythologie... Moui moui. Le pouvoir de tuer les dieux, tout ça tout ça... C'est du vu, revu, déjà vu et même déjà revu ! Dommage, ces deux personnages avaient pourtant de quoi bien remonter le niveau de la série.

Que peut-on attendre du prochain volume ? Tenma se dirige vers Alone (qui n'est pas contrôlé par Hadès comme on aurait pu le penser (Ha ha !). Le combat du lion d'or reste plutôt pas mal et je suis assez curieux de voir comment il va réussir à mettre en déroute un Rhadamanthe plus puissant que jamais (il en impose carrément plus que celui de Kuramada, ça c'est sûr !).

Le mot de la fin : Tantôt ennuyeux, tantôt sympathique, The Lost Canvas se lit assez rapidement (heureusement ?) mais souffre toujours de ce trop plein de similarités avec la version originale (jouer la carte de la nostalgie en incluant seulement quelques éléments aurait peut-être donné un meilleur résultat). On notera aussi quelques adaptations un peu bizarres de Kurokawa (il y a des "pourtant" en fin de phrase qui sonnent très bizarre pour du langage oral) mais bon, je suppose que ça devait être une simple erreur d'inattention. Attendons de voir comment la série va se goupiller puisque, rappelons-le, Hadès n'est pas censé mourir pendant cette guerre sainte puisqu'il se fait tuer par le Pégase des temps modernes dans la série originale. Le suspense et la tension montent !