6/10Saruyama

/ Critique - écrit par juro, le 23/06/2010
Notre verdict : 6/10 - La belle et la bête (Fiche technique)

Tags : saruyama manga shouko akira soleil tome editeur

Comment survivre quand votre réputation est au plus bas et que votre petit ami est un... singe ?

Suite à un scandale médiatique mettant en cause son père, la jeune Haruna Aizawa doit changer de lycée en cours d'année. Elle intègre un nouvel établissement où tous les élèves de sa classe se connaissent et traînent ensemble comme un groupe de singes. Parmi eux, elle découvre celui qu'ils considèrent comme leur bébé-singe, le petit Macharu Yamashita. Doué en sport, plein d'énergie et toujours de bonne humeur, il est la mascotte de sa classe. Haruna va finir par ouvrir son cœur devant la gentillesse du jeune garçon. Mais les préjugés rendent parfois les relations plus compliquées...

Saruyama
Saruyama
Arrivée dans un nouvel établissement avec une forte appréhension et une vive envie de tout rejeter, Haruna Aizawa se laisse charmer par Macharu, auteur de frasques sans pareil contre son gré. Les opposés s'attirent et Saruyama ne tente à aucun moment de dire le contraire. Entre la belle mais froide Haruna et le simiesque et rigolo Macharu, tout ne peut pas se passer normalement. Même si elle refuse de se l'admettre derrière son masque de dureté, Haruna se montre éperdument amoureuse de son petit ami... Mais Saruyama ne crée pas un portrait d'adolescente original, il se contente de se comporter comme un drama school des plus classiques mettant en scène un groupe de lycéens des plus ordinaires avec son lot habituel de passages obligés pour le genre d'où une certain répétitivité assez lassante... Et rapidement, il ne reste plus que la relation amoureuse pour pimenter parfois le titre.

Soleil nous permet de découvrir Shouko Akira pour son premier titre en francophonie. Pas de quoi se retourner la nuit mais la mangaka propose un titre clair, assez épuré avec juste la sensibilité nécessaire pour convaincre. Les passages en MOE s'avèrent bateau et sans réel attrait. Il y avait sans doute mieux à faire...

Un shôjo manga supplémentaire au rayon. Saruyama méritait sans doute un traitement moins superficiel pour accrocher un public régulier.