7/10Shikabane Hime T.10

/ Critique - écrit par OuRs256, le 12/04/2012
Notre verdict : 7/10 - Morts bien vivants (Fiche technique)

Tags : manga shikabane hime yoshiichi akahito kaze jeux

Shikabane Hime T.10
Toujours aussi sexy !Est-ce que l'histoire avance dans ce tome ?
Nous laissions nos moines aux prises avec Kâli, la déesse de la mort à la fin du volume précédent. Cette dernière s'est infiltrée un peu partout dans le repaire des moines pour une raison encore inconnue. Ayant tout le monde (ou presque) sous l'influence de ses illusions, Ôri et Makina sont les seuls à pouvoir retrouver le véritable corps de la déesse de la mort. Lorsqu'ils le trouvent, c'est avec l'aide de Kamika Todoroki, la plus puissante des Shikabane Hime, qu'ils vont la combattre. Cette dernière possède d'ailleurs une malédiction des plus efficaces !

Le dernier chapitre du volume est justement consacré à cette Shikabane Hime plus forte que les autres. On en apprend un peu plus sur ses motivations et sur sa transformation en Shikabane Hime...

Par rapport au tome précédent, ça donne quoi ? Ce tome est un peu plus dynamique que le précédent et j'avoue que je me suis un peu moins ennuyé à la lecture. Le combat final contre Kâli est plutôt pas mal et bien mené (avec une déferlante d'hémoglobine, il y a vraiment du sang à profusion). Le plus gros intérêt reste dans le petit twist scénaristique en fin de volume qui pique notre curiosité et nous pousse à vouloir lire la suite le plus rapidement possible (vu le rythme de sortie, ça ne devrait pas être possible avant Japan Expo ou même après).

Que peut-on attendre du prochain volume ? La malédiction ultime de Kâli va s'abattre sur les moines dans leur propre QG. Comment pourront-ils la contrer ? Ou plutôt, combien de sacrifices seront nécessaires avant qu'ils puissent faire quelque chose ? Il reste beaucoup de petites questions en suspend et l'auteur prend vraiment le temps de développer son histoire (même avec des gros chapitres de 40 pages, il réussit à être lent...).

Le mot de la fin : L'attente sera longue pour le onzième volume et même si on a l'impression que l'auteur est payé au litre de sang (non mais vraiment...), le dessin est toujours aussi joli (Akahito dessine les formes féminines aussi bien que l'hémoglobine, c'est vous dire !). Les petits flashbacks sur les Shikabane Hime sont toujours sympathiques et donnent plus de substances à ces personnages censés n'être que des amas de regrets. Une série qui réussit donc à rester constante, ça tombe bien, on ne lui en demande pas plus !