8/10Übel Blatt T.11

/ Critique - écrit par OuRs256, le 01/03/2012
Notre verdict : 8/10 - Empereur... à qui le tour ? (Fiche technique)

Tags : tome blatt ubel shiono manga etorouji jeux

Übel Blatt T.11
Le dessin est toujours aussi léchéEst-ce que l'histoire avance dans ce tome ?
Le combat dantesque entre Köinzell et Ikfes s'est soldé par un "match nul" dans la mesure où le marquis de Lebellond l'a interrompu. Il voulait faire étalage de sa puissance de feu histoire de dissuader d'éventuels rebelles. Cette puissance de feu laissait d'ailleurs un cratère là où se trouvait précédemment notre héros, laissant planer le doute quant à sa mort. C'est donc un tome qui se veut introductif de la tempête à venir que nous avons entre les mains. Le marquis bouge ses pions et va enfin obtenir ce qu'il convoitait depuis longtemps : le contrôle de l'armée impériale. Sa première action ne se fait pas attendre : il déclare la guerre à Wischtech pour éradiquer le mal à la racine.

Par rapport au tome précédent, ça donne quoi ? Le combat dantesque du tome précédent avait marqué les esprits et faire mieux relève du miracle. La narration est toujours aussi bonne et l'auteur sait faire durer le suspense quant au destin de Köinzell sans frustrer le lecteur. On revient donc à quelque chose de plus calme et de plus descriptif, ce qui n'est pas déplaisant. Un peu moins épique mais toujours très agréable.

Que peut-on attendre du prochain volume ? Eh bien... déjà on peut l'attendre ! En effet, ce onzième opus est arrivé deux longues années après le dixième. C'est long, très long... Et il y a des chances pour que le douzième suive le même chemin. Cependant, avec la guerre qui s'annonce, l'intrigue avance doucement vers son dénouement et l'auteur ne devrait plus tarder à se lancer dans la clôture de son histoire.

Au final, ça vaut le coup de le lire ou on peut passer ? Alors oui, ça fait deux ans mais lire Übel Blatt est toujours aussi plaisant. Le coup de crayon de l'auteur n'a pas perdu une once de son mordant et de son dynamisme. Les personnages sont très forts en caractère et ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. On se demande bien qui réussira à mettre fin aux ambitions du marquis puisque même Köinzell s'y est cassé les dents, enfin... pour l'instant !