Undead T.3

Chérie... ça va couper...L'objectif de Yog, la sinistre organisation de chasseurs d'undead, menace de plonger la Terre dans un tourbillon chaotique. Pour éviter que le pire ne se produise, Taro et ses amis doivent affronter le professeur Nogi et son Nagito Nor Bor dont la puissance est phénoménale ! Malgré toute la bonne volonté de Taro et le pouvoir de Fudo, ils ont du mal à rivaliser avec la terrible puissance du professeur et de sa collection digne d'un musée. Alors qu'ils sont battus à plate couture, Taro va réveiller une force encore jamais vue et forcer le professeur à utiliser son joker : Toto, l'undead originel et dont le véhicule n'est pas inconnu à Taro...

Undead continue son petit bonhomme de chemin et on commence à voir la fin se dessiner. On sait maintenant ce que Jiro est devenu et on sait ce qu'il reste à faire pour le retrouver. La série prend un tournant dans la mesure où on passe d'une recherche de quelqu'un à une "chasse à l'homme" puisque Taro cherche à retrouver les cadres de l'organisation Yog et récupérer ce qui leur sert de véhicule pour utiliser Toto. Cette nouvelle direction est plutôt sympathique et permet de varier un peu le rythme de la série. Certains personnages ont même une nouvelle utilité ; Mito, par exemple, a en fait le pouvoir de fusionner les undead de deux chasseurs pour obtenir un pouvoir plus puissant.

En parlant d'Undead, on ne peut pas éviter d'évoquer son aspect graphique. Avec son trait à la limite du graffiti, Masashi Terajima nous propose des planches vraiment magnifiques et ultra détaillées (les morceaux de corps qui volent, on les voit tous !). Dans son souci d'intégrer les textes au maximum, Akata a malheureusement choisi une police vraiment très difficile à lire et parfois, il faut déchiffrer pour avoir les informations sur les undead.

Au final, même si Undead n'est pas un gros titre, on se trouve quand même en présence d'une bonne petite série qui ne fera pas vraiment de mal à votre porte monnaie puisqu'elle n'aura que quatre tomes. Rendez-vous en décembre pour le dernier et la critique complète du titre sur Krinein !