4.5/10Yamato Nadeshiko

/ Critique - écrit par juro, le 28/04/2010
Notre verdict : 4.5/10 - Quatre requins pour un thon (Fiche technique)

Tags : nadeshiko yamato tome pika hayakawa tomoko sunako

Et vous, que feriez-vous si on vous proposait de vivre dans une magnifique villa gratuitement pendant trois ans ? C'est ce qui arrive à quatre magnifiques jeunes hommes. Mais tout a un prix ! En échange, ils acceptent de transformer la nièce de la propriétaire en une véritable Lady en affirmant que ce sera chose facile... Grossière erreur ! La jeune fille en question n'entre dans aucune catégorie ! Elle semble plutôt sortir tout droit d'un film d'horreur. De plus, elle ne supporte pas se trouver près des belles personnes qui lui provoquent de terribles saignements de nez. Bref, le chemin pour devenir une Lady semble très loin...

Yamato Nadeshiko
Yamato Nadeshiko
Yamato Nadeshiko
est un shôjo manga dont les grands principes ne laissent aucunement trahir on but : se fondre dans la masse des titres remplis de bishônen, ces personnages masculins vus comme des sortes d'icônes de la mode et de l'homme parfait voulu pour les jeunes nippones. Alors le manga est une succession de décharge sur l'apparence et le désir. En deux volumes vous auriez fait le tour mais Tomoko Hayakawa prolonge le (dé)plaisir durant vingt-cinq volumes, voire plus ! Quatre gravures de mode pour une chenille appelée à devenir papillon (contre son gré), voilà comment se présente le titre... Et à force d'explorer de fond en comble le manga, les répétitions se succèdent et tout y passe, jusqu'à déborder du cadre de départ.

Le manga espérait obtenir des rires, il n'obtient que des sourires aux multiples quiproquos et solutions rocambolesques qu'il proposait, jusqu'à lasser. Car vingt-cinq volumes, c'est diablement long quand on n'a rien à dire. Le dessin est typiquement shôjo mais il est meilleur que ce qui est proposé sur les jaquettes.

Yamato Nadeshiko est à classer parmi les shôjos moyens, qui avec un peu d'humour et de SD, espère se tirer vers le haut. Mais là, c'est long, c'est long... Et comme d'habitude, ça n'avance pas...